Se repenser ou disparaître.
Nous sommes tous plongés dans un événement mondial dont nous n’avons pas encore saisi l’ampleur.
Nous pensions l’Europe épargnée mais ce terrible virus a révélé les limites de nos modes de penser, de nos logiques, de nos organisations, de nos relations, de nos économies mondialisées, de notre rapport à l’humain, à la vie et à la nature.
Jusqu’à présent rien ne nous avait fait changer de cap. La situation que nous vivons est une épreuve qui bouleverse tout car c’est le cœur de nos sociétés qui a été arrêté.
Il faudra s’en souvenir, ne jamais oublier, éviter, comme nous l’avons fait après la crise de 2008, de céder aux sirènes d’un autre monde, car après cette crise sanitaire nous serons confrontés à une importante crise économique et financière.
En ce qui concerne les métiers de direction financière et de trésorerie il sera nécessaire d’anticiper et de se « REPENSER ». Se repenser cela consiste à reformater nos logiciels basés sur une vision du profit, de la rentabilité, de nos modes de financement, du pouvoir et des organisations.
Nous devrons définir de nouvelles échelles de valeurs et de mesure de la performance basés sur des critères de vie, de solidarité et d’indépendance qui n’existent pas dans le vocabulaire financier d’aujourd’hui.
Ces notions sont mêmes hors du champ lexical de notre monde professionnel.
Et pourtant, il sera nécessaire de privilégier :
- la liquidité à la rentabilité,
- Le bas de bilan au compte de résultat,
- Le cash à l’EBIT,
- La trésorerie à la comptabilité
- la vie au profit,
Par ailleurs, sachant que 92% des PME françaises sont dépendantes de financements externes, il faudra redéfinir notre relation au monde bancaire et à la finance.
De nombreux experts pensent que nous devons nous attendre à voir ce type de pandémies se répéter plus souvent à l’avenir.
Alors, jusqu’à quel point faudra-t-il être confronté à ce type d’épreuve pour remettre en cause concrètement les fondements de nos pratiques.
Se REPENSER est une urgence et une obligation.
Hervé Garabedian
(Dossier) - Sortir des cash trap
À l’occasion de la sortie du nouveau numéro de la revue des dirigeants financiers; « LES NOUVEAUX ULYSSE par avis de tempête mondial »; Hervé Garabedian, Directeur associé d’Alfil & Gambit, revient sur la problématique des cash trap lors d’un dossier spécial (à télécharger plus bas), extrait :
L’un des principaux problèmes pour les Trésoriers et Directeurs financiers est la remontée du cash piégé ou inaccessible ou « cash trap », notamment dans certains pays qui rendent difficile ou empêchent la circulation de la liquidité pour des raisons règlementaires, politiques ou fiscales ou, en raison de pratiques commerciales locales.
Les grands groupes, ETI et PME françaises, en quête de croissance, continuent d’étendre leurs activités à l’international, ce qui soulève de nouvelles opportunités, mais aussi de nouveaux défis.
Plus de 20 pays sont concernés, avec par exemple, la Chine, l’Inde, Le Brésil, la Turquie, la Russie et certains pays sud-américains et africains. Les situations de blocage représentent plusieurs millions d’euros, pour les différentes sociétés étudiées.
Le problème des cash trap n’est pas nouveau (notamment pour l’Asie), mais il semblerait que nous entrions dans une période de fort protectionnisme qui touche même des pays plus libéraux comme le Brésil et les États-Unis…
En route pour 2020
2020 vient de nous ouvrir ses portes et l’ensemble de l’équipe d’Alfil & Gambit vous souhaite tous ses voeux de bonheur, de santé et de réussite pour cette nouvelle année.
La décennie qui vient de se refermer aura été frappée du sceau du changement en son sens le plus large. Changements technologiques d’abord, qui ont radicalement redéfini les frontières de notre industrie et plus largement du monde qui nous entoure. Changements sociétaux ensuite; jamais le rôle de l’Entreprise dans la société n’aura autant été scruté et questionné. Changements structurels enfin, avec une réflexion largement ouverte sur la croissance comme indicateur de performance tout puissant.
Dans ce contexte de mutation : de l’industrie bancaire, des systèmes d’information, de l’émergence de l’intelligence artificielle, de la gestion de nouvelles monnaies, d’internationalisation des échanges commerciaux, de gestion des risques… Les directions financières doivent faire face à un changement de paradigme. Une nouvelle donne qui nécessite nécessitant la redéfinition, des contours de la relation bancaire, l’introduction d’une culture cash au coeur de l’entreprise, une restructuration des dettes et la mise en place d’outils de cash-management sécurisant la gestion des flux et la disponibilité des liquidités.
Aussi, comme certain d’entre vous l’auront peut-être remarqué, nous avons procédé ces douze derniers mois à un ensemble d’évolutions destinées à vous accompagner au plus prêt et ainsi répondre avec justesse à ces enjeux. Au delà d’une nouvelle identité de marque, nous avons simplifié notre offre autour de trois grandes familles de services : Trésorerie et Cash Management / Sources de Financements / Accompagnement International.
En combinant la richesse de ces expertises et celle de nos équipes basées sur l’humain, l’écoute et le temps, nous avons la conviction profonde de pouvoir vous épauler dans les meilleurs conditions.
Se financer sans passer par les banques
À l’heure de la révolution digitale, les entreprises se voient offrir de nouvelles sources de financements en dehors du circuit bancaire traditionnel. Une mutation vers une économie désintermédiée qui se matérialise via, à minima, l’apparition de trois nouveaux leviers de financement pour les entreprises…
Le financement des entreprises par leur stock physique
À l’instar d’Amundi, filiale du crédit agricole, qui a lancé en novembre 2017 des obligations dont le rendement et la valeur sont garantis par les stocks de plusieurs producteurs de jambon de Parme, le financement des entreprises par leur stock physique émerge comme une nouvelle source d’accompagnement de la croissance. Hervé Garabedian, invité de Xerfi Canal, revient sur la meilleure manière d’appréhender et d’utiliser ce nouveau levier de financement.
Gérer son entreprise avec une bonne vision du cash
Aspect fondamental et pourtant délaissé, la problématique des flux financiers dans l’entreprise à du mal à se faire une place en France. Comment passer d’une culture de la comptabilité à une culture de la trésorerie, une culture du cash, pour anticiper au mieux les challenges de son entreprise.
Savoir bien négocier avec ses partenaires bancaires
Savoir bien négocier avec ses partenaires bancaires réside avant tout dans la capacité de l’entreprise à connaitre et maitriser les conditions inhérentes à ce type d’exercice. On peut aujourd’hui identifier cinq conditions importantes que doit appréhender l’entreprise.
(CONFÉRENCES) - Repenser la relation banque-entreprise à l'heure des grandes mutations
Digitalisation, mondialisation et dérèglementation ont profondément redessiné le paysage économique de ces dernières années. Un ensemble de mutations qui touche de plein fouet l’industrie bancaire. Dans ce contexte changeant, l’entreprise se doit d’évoluer au cœur d’un nouveau business model, qui modifie la relation banque-entreprise ; le coût et les critères de financement ; les coûts liés à la gestion des flux et des risques. Quels sont alors les impacts de ces évolutions pour l’entreprise ?
À l’occasion de deux conférences organisées les 6 & 7 mars prochains par Factorial Partners, Hervé Garabedian, Président Fondateur d’Alfil & Gambit, pilotera deux prises de parole autour de l’avenir de la relation banque-entreprise et des grands enjeux du cash-management des entreprises :
- Quelles sont les alternatives rapides et efficaces aux financements bancaires ?
- Quelles sont les nouvelles sources de financement court terme et moyen terme ?
- Quelles sont les nouvelles offres en matière de financement du stock ?
- Quels sont les leviers de la négociation avec le banquier ?
- Se positionner en fournisseur de la matière première « flux » du banquier ?
- Identifier le Produit Net Bancaire (PNB) de son entreprise ?
- Développer une culture du cash au sein de l’entreprise ?
Retrouvez-nous les 6 et 7 mars 2019 :
- Nantes -
MERCREDI 6 MARS 2019
Dès 17h00
Westotel Nantes Atlantique,
34 rue de la Vrière 44240 La Chapelle sur Erdre
- La Roche-sur-Yon -
JEUDI 7 MARS 2019
Dès 17h00
Hôtel Mercure,
117 bd Aristide Briand 85000 La Roche-sur-Yon
Alfil & Gambit soutient le 4L Trophy 2019
Alfil & Gambit s’engage aux côtés des participants du 4L Trophy 2019. À l’occasion de cette nouvelle édition, qui se déroule du 21 février au 3 mars, nous soutenons l’équipage 1384. Le duo d’étudiants Flavien Fargas et Paul Rollet, qui s’élancera dans cette grande aventure humaine et humanitaire.
Rappelons que le 4L Trophy est l’un des plus emblématique rassemblement sportif et étudiant, qui voit des centaines de participants prendre place derrière le volant de leurs mythiques Renault 4L pour parcourir des kilomètres à travers le désert marocain. Une expérience sportive mais surtout une aventure humaine qui embrasse depuis ses origines une cause, un engagement fort : Permettre de donner l’accès à l’éducation aux enfants du désert, à tous les enfants.
C’est ainsi que chaque année, sous l’impulsion de l’association Enfants du désert, chaque équipage se mobilise en emportant des milliers d’objets dans les coffres bondés des 4L (fournitures scolaires, matériel médical et informatique, équipements sportifs, vêtements, jouets etc.). Ce ne sont ainsi pas moins de 30 tonnes qui sont acheminées tous les ans et profitent à près de 20 000 enfants des zones reculées de la Province d’Errachidia. Une action qui prend également la forme de dons et autres initiatives individuelles qui permettent à des milliers d’enfants de rejoindre les bancs de l’école et qui ont permis la construction de 22 salles de classe depuis 2012.
La course de Flavien et Paul est à suivre ici.
Alfil & Gambit se réinvente et donne un nouveau visage au cash management
Après plus de 20 ans à dessiner le paysage du conseil en Cash Management, Alfil & Gambit se réinvente et fait peau neuve.
Pour apporter une réponse structurée et accompagner les mutations profondes auxquelles les entreprises doivent faire face en matière de croissance et de cash management, Alfil & Gambit remet à plat son offre et pose les fondations d’une relation banques-entreprises nouvelle.
Premier acte de cette série de nouveautés qui viendront rythmer le premier semestre 2019, nous avons recentrer l’intégralité de nos activités sous une entité unique : Alfil & Gambit. Les appellations Trésaudit, Observatoire Trésaudit, BenchOn disparaissent au profit d’une marque forte. Une dénomination qui se veut le reflet de notre savoir-faire historique et de nos engagements en terme d’équilibre, de transparence et de croissance auprès des directions financières.
La conséquence directe de cette clarification, la naissance d’une nouvelle entité de marque, avec le lancement d’un nouveau logo et d’une nouvelle charte visuelle. Une entité qui se veut la traduction visuelle de notre capacité à travailler sur le respect et la compréhension de l’existant pour identifier les conditions d’une croissance futur pérenne.
